Bien choisir son vocabulaire, c'est bien difficile.
Surtout quand ce choix induit une interprétation.
Il y a eu des incidents à Anderlecht la semaine passée.
Les faits:
Un blog lance un appel à tous les "copains" de Bruxelles pour se retrouver à Saint Guidon et montrer aux "skinets" qui est le maître.
Vendredi foule à Saint Guidon et foule devant le stade d'Anderlecht.
La police au milieu.
A Saint Guidon, jets de pierre et autres poteaux contre la police. Dégâts importants aux biens publics. Vol dans les magasins aux vitres brisées.
Au stade d'Anderlecht: jets de pierre contre la police.
Tiens, j'ai réussi à ne pas qualifier un groupe ou l'autre. Parce là, c'est de la haute voltige:
- du côté de la place de la Vaillance:
* des immigrés: c'est raciste, je ne dis pas
* des jeunes: ils l'étaient pour la plupart. mais il y avait des jeunes de l'autre côté. Et était-ce parce qu'ils étaient jeunes qu'ils ont cassé?
* des jeunes immigrés: c'est raciste
- du côté de la place De Linde:
* des skin heads: pas vraiment. Quelques uns oui, mais pas la majorité.
* des supporteurs d'Anderlecht: quelques uns peut-être. mais pas la majorité
* des hooligans? Pas prouvé non plus.
On pourrait dire sans se tromper et en essayant d'être objectif que d'une part il y avait des jeunes Belges de deuxième ou troisième génération excités et que d'autre part il y avait des Belges, plutôt de quatrième génération ou plus (1830 c'est combien de générations?).
Au fait plutôt que de se disputer sur la manière d'appeler ces gens sans risquer de vexer l'une ou l'autre susceptibilité ne ferait-on pas mieux de faire en sorte que ces événements ne se reproduisent plus?
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1 commentaire:
merci pour intiresny Dieu
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