Selon l'Echo, c'est presque une certitude.
Le plus piquant c'est la longue justification:
La BCE veut absolument donner l'impression que seule l'inflation la préoccupe.
Deux réflexions:
1. L'accélération et la décélération de l'inflation ne semblent pas avoir été une conséquence des modifications des taux d'intérêt. En effet, si la BCE baisse ses taux, mais que le marché bancaire ne suit pas (dans leurs prêts interbancaire et dans les prêts accordés aux autres agents économiques), cela ne sert à rien. De plus, l'inflation était due à des éléments externes, principalement le pétrole et les matières premières.
2. Un effet de bord de la hausse du taux d'intérêt est le ralentissement économique. La BCE porte encore le traumatisme de l'hyper inflation.
Il serait donc peut-être temps de revoir les objectifs de la BCE. Accepter un taux d'inflation de 5 ou 6 %, afin de conserver l'emploi, ne nous semble pas une hérésie.
Voir aussi les autres billets sur la politique et les objectifs de la BCE
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