étonnement(c'est un euphémisme poli) sur l'acceptation par Didier Bellens de l'humiliation lui infligée par le Gouvenement.
Tout comme nous avions mis en avant des pratiques douteuses chez Belgacom.
Belgacom dont l'Etat reste l'actionnaire principal (pourquoi?).
Quand on lit les commentaires dans la presse, nous sentons un certain malaise, mieux exprimé dans la presse néerlandophone, par exemple.
"Victoire à la Pyrrus"
"Dit is een puur politieke benoeming. Bellens is er enkel nog dankzij de politiek. In een privébedrijf zou hij al lang weg zijn', zei een hooggeplaatste bron" cité par le Tijd
Dans les éditions du Tijd du 30/8, un article dont le titre est assez sarcastique "Voor een paar euro's minder".
Dans son excellent analyse, Stefaan Michielsen rappelle d'abord la dimension politique et communautaire du "soap" Belgacom. En effet, la nomination de Didier bellens est le résultat d'un "savant" dosage. Il est en effet à la tête de belgacom parce qu'il est francophone et qu'il est socialiste. Francophone, ça on en est sûr. Socialiste? On peut se demander la sincérité de cette "conviction".
Stefaan Michielsen rappelle que Didier Bellens est "un homme de chiffre, pas un vrai manager". Et de citer l'évangile: "Serviteur mauvais et paresseux", car ce qu'a fait Bellens, c'est gérer le patrimoine de l'Etat. Sans ambition, sans développement. Il devait augmenter la présence internationale de Belgacom? Il acquiert ... Tele2 au Luxembourg!
Il préfère acquérir Scarlet, concurrent sérieux pour l'ADSL, il ne respecte pas le contrat Win avec la Région wallonne, il pourrit le climat social de Proximus, il se ait condamner par l'IBPT pour abus de position dominante, etc. Voir à ce sujet "Les 11 «casseroles» qui pourrissent la vie de Didier Bellens"
Stefaan Michielsen va plus loin que moi dans son analyse: selon lui, le gouvernement avait placé la "barre tellement bas" au niveau du salaire de Bellens (un tiers de moins, même si cela reste un beau salaire), qu'il espérait que bellens serait assez fier pour décliner ce qu'on ne peut vraiment pas appeler cette offre "alléchante".
Mais il a accepté. Sans fierté.
Le gouvernement s'en tire bien...
En effet, Bellens aurait refusé qu'il aurait fallu trouver un "autre francophone socialiste". Sinon, il fallait renégocier les autres postes de services publics à un moment où l'équilibrage des partis et des langues est un terrain miné.
Nous sommes donc repartis pour 6 ans dans la médiocrité des télécommunications, dans le maintien de le fracture numérique.
Qui a dit que l'Etat intervenait pour favoriser l'essor de l'économie.
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