mardi 24 novembre 2009

Ecrire n'importe quoi, facile

"Et si on me répond qu’un élève du libre coûte moins à la Communauté, je dirai que c’est parce que les parents y sont davantage mis à contribution, ce qui pose problème" déclare Pierre Galand, président du Centre d’action laïque (Cal), "d’un ton posé" dans La Libre.


Je veux bien. Mais il faudrait tout de même argumenter un peu différemment. C'est peut-être le cas dans certains quartiers de Bruxelles (mais les parents sont d'accord et ils acceptent de payer plus pour avoir un service de qualité... ce qui sous entend qu'ils ne trouvent pas ailleurs cette qualité).

Mais monsieur Galand ignore (plutôt feint d'ignorer) qu'il y a aussi pas mal d'écoles catholiques dans des quartiers défavorisés. Et que dans ce cas des activités sont organisées pour récolter les fonds nécessaires.

Il oublie aussi d'expliquer pourquoi, avec des moyens réduits, le catholique peut organiser un service aussi efficace que le SEGEC? Pourquoi n'y a-t-il pas de SEGEO? (équivalent du libre souhaité, espéré par Hakim Hedia, le président des associations de parents...de l'officiel...

Au lieu d'exiger un réseau unique, entendez la suppression du réseau libre, il serait peut-être (certainement) plus efficace de collaborer mieux. Le réseau libre est prêt à la faire. Mais certaines écoles de l'officiel refuse toute collaboration, par crainte de voir leurs élèves séduits par l'enseignement confessionnel...

Dommage. Le SEGEC fait un excellent boulot. Les écoles du libre et de l'officiel ont chacune leurs richesses. Des richesses qui augmentent encore quand on les partage...


1 commentaire:

maddy a dit…

C'est évidemment impossible de supprimer l'enseignement libre en Belgique. Il faudrait réquisitionner tous les bâtiments ! Monsieur Galand avait comme arguement l'organisation des cours de religion et de morale dans l'enseignement officiel, donc plus cher. Un peu court tout de même. Il aurait pu au moins comparer les subventions.