dimanche 24 août 2008

La saga du numerus clausus

Nous avions déjà pris cette saga comme exemple des dérives du socialisme.

Nouvel épisode:
A l'ULG, il avait été décidé de ne pas "puiser" dans le quota de l'an passé.

En clair:
Normalement 112 étudiants devaient être "reçus" en 2008 et 112 en 2009.

L'ULG, comme toutes les univs, avaient la possibilité de "puiser" dans le quota de l'an prochain, et donc de "recevoir" 16 ou 17 étudiants supplémentaires.

Avec comme "simple" conséquence que l'an prochain, ce n'est plus 112 étudiants qui pourraient continuer leurs études mais 95.

L'ULG a décidé de ne pas hypothéquer l'avenir. Pourquoi en effet recevoir 129 étudiants cette année-ci et seulement 95 l'an prochain?

Le Conseil d'Etat a considéré que "cette décision n'était pas suffisamment motivée"

C'est vrai qu'en Belgique, les politiques nous ont habitués à une politique à le petite semaine.

L'ULG est mal vue parce qu'elle applique plusieurs principes d'une bonne gestion:
1. Egalité des étudiants: pourquoi en effet favoriser ceux de cette année au détriment de ceux de l'an prochain?
2. Prévoir: il est clair que l'an prochain le problème sera le même et donc, diminuer le nombre de place revient à amplifier le problème de l'an prochain.

C'est le politique qui doit réagir et supprimer cette mesure imbécile.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Pour info…

A la suite de l’arrêt du Conseil d’Etat, le jury de la Faculté de Médecine s’est réuni exceptionnellement ce jour et :

Constate que le contingentement des étudiants en médecine est contraire à l’article 13 du Pacte de New York qui reconnaît aux étudiants le libre accès aux études de leur choix.

Constate que le contingentement de la profession de médecin est contraire à l’article 23 de la Constitution qui reconnaît le droit au travail et au libre choix d’une activité professionnelle.

Constate qu’il y a pénurie de médecin et que, par conséquent, tout contingentement d’étudiant en médecine ou de l’accès à la profession de médecin ne se justifie pas dans les faits.

Décide souverainement qu’en application du Décret de Bologne et sans tenir compte des mesures de contingentement, les étudiants suivant ont réussi et sont autorisés à passer en deuxième année : …

...utopique!

Echocynique a dit…

Ce n'est utopique que chez nous en effet!

Comme vous le dites le "plus piquant" est que dans 10 ans, on se rendra compte qu'il manque des médecins.

Mais, je ne m'en fais pas, on trouvera des solutions:
- formation accélérée en deux ans
- immigration de médecins mitlous contre médicaments
- émigration forcée des malades vers les US, vous savez "ce pays où les gens sont mécontents de leur médecine" (selon le PS)

Pauvre CF