samedi 4 octobre 2008

BFM et le CSA, mieux vaut en rire?

Sauf qu'avec la disparition de BFM radio, le citoyen perd la seule possibilité de s'informer de manière intelligente!


Mais le communiqué du CSA frise la bêtise la plus complète:
Le CSA déclare:

"Jamais le CSA n’avait fait l’objet d’une instrumentalisation politique"
"Le CSA est un organe indépendant, composé de personnalités qui étudient le dossier avec toute l’impartialité et l’objectivité voulues"



Et pourtant on lit sur le site du CSA lui même:

le Collège d'autorisation et de contrôle est composé de six membres, dont trois sont désignés par le Conseil de la Communauté française et trois par le Gouvernement.

La composition du Collège garantit la représentation des différentes tendances idéologiques et philosophiques.



L'Echo écrit aussi "Les quatre membres PS, les deux CDH et le représentant d'Ecolo ont voté pour le projet Ciel. Le MR soutenait Mint et BFM." (L'Echo 2/10/08). Alors l'Echo a-t-il qualifié les membres à tort. Aurait-il dû écrire "les personnes reconnues pour leurs compétences dans les domaines du droit, de l'audiovisuel ou de la communication"(sic sur le site du CSA), ont pour une partie voté pour Ciel, et que c'est un pur hasard si ce sont les personnes désignées par le CDH et le PS qui ont émis ce vote?"

De qui se moque-t-on?

Et le camarade Elio Di Rupo ose écrire dans un mail automatique à tout qui lui écrit au sujet de ce scandale "Celui-ci s’est basé sur un ensemble de critères objectifs (viabilité économique, pluralisme et diversité,…) " (sic, je n'ai pas changé un mot, aussi incroyable que cela puisse paraître)

Ne sont-ce pas le CDH et le PS qui, à la Communauté française, se lamentent du niveau d'instruction de nos têtes blondes?

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