samedi 13 septembre 2008

La BCE persite et signe

L'Echo titre Eurogroupe_exclut_tout_plan_de_relance

Les arguments et commentaires laissent rêveur:
par exemple "Il a ainsi noté la dépréciation de l'euro ces dernières semaines "qui est bienvenue même si l'euro reste à nos yeux surévalué" et la baisse des prix du pétrole et des matières premières agricoles.""

On ne peut pas dire que ce soit grâce à la BCE qui avait provoqué juste les mouvements inverses en augmentant leurs taux. D'ailleurs ces mouvements de baisse ne sont-ils pas dus à des anticipations de baisse des taux?

Ou encore
"il n'est pas question de laisser filer les déficits budgétaires, nous n'avons pas le droit de refaire en 2008 les mêmes erreurs que nous avions faites lors de chocs précédents".

Euh, si la situation a changé, refaire ce qui a été fait est-ce vraiment "refaire les mêmes erreurs"? Avons-nous déjà eu des chocs combinant crise financière et inflation importée?

"Le maintien des taux de la BCE "contribue à assurer la stabilité des prix à moyen terme", a-t-il réaffirmé, en répétant que la stabilité des prix est une condition nécessaire à une croissance durable."

Ah bon. Belle hétérotélie, lui qui disait plus haut que l'inflation était due au pétrole et produits agricoles. Et on a déjà vu que la hausse des taux amplifie ces phénomènes.

La BCE rate une deuxième fois l'occasion de jouer un rôle bénéfique dans l'économie.

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