jeudi 18 septembre 2008

6 octobre: grève pour un long week end

Le 6 octobre est un lundi.

C'est tout de même étonnant les grèves ont toujours lieu un vendredi ou un lundi.

Diantre pourquoi?

Comme si cela allait changer quelque chose.

Au fait oui: la campagne électorale a commencé. Ils espèrent que cela va changer les résultats de ces prochaines élections

4 commentaires:

Ø a dit…

Celle des transports en commun, c'est pour généreusement offrir un week-end prolongé à toutes les travailleuses et tous les travailleurs qui ne peuvent pas se payer une voiture parce qu'il sont étranglé par le remboursement des prêts à la consommation auxquels ils ont souscrit.

Anonyme a dit…

Comme c'est facile de juger ce qu'on ne connait pas. Je trouve ton commentaire à la fois pitoyable, erronné et égocentriste.

Ce n'est que mon opinion.

Une personne dont les parents n'avaient pas les moyens de payer une éducation correcte, ou d'assurer un minimum de suivi scolaire parce que obligés de travailler durant des horaires impossibles, es-elle réellement responsable de son échec social? A son tours, toute une série de portes se fermeront et cette personne réalisera le même schéma qu'elle a vécu. Tout ça parce que des gens préfèrent juger plutôt qu'aider ceux qui sont dans le besoin.

Si les centaines de miliers d'euros dépensés à la publicité ou à l'élaboration de systèmes de crédits à la consommation étaient répartis en éducation (à tout âge) et en droits sociaux... On peut toujours rêver.

Echocynique a dit…

@Megajools

Je ne comprends pas la qualification que tu fais du commentaire.

Moi je le comprends comme la mise en avant qu'une grève des transports en commun pénalise au premier chef les personnes à bas revenus.

Comme la grève est annoncée, l'employeur n'est pas obligé de payer son personnel (sauf si celui-ci démontre qu'il "a mis tout en œuvre pour se rendre au travail", ce qui n'est pas évident.

Donc, ces personnes seront obligées de prendre un jour de congé.

C'est cela que certains appellent "la solidarité"

Pour le reste de ton post, je ne me pose pas la question de "qui est responsable", mais plutôt de "qui peut faire quelque chose".

Et on retombe sur:
- l'enseignement. Il a un rôle à remplir puisque le décret mission précise que l'objectif est de former des "citoyens responsables". Mais quand on lit les programmes, c'est tout sauf cela.
- les pouvoirs publics: au lieu de dépenser une fortune pour un fascicule sur l'homophobie qui a été utilisé par 100 profs selon Arena (moins d'un pour mille!), ou une brochure contre l'extrême droite qui est une propagande malhonnête pour le PS, pourquoi ne pas sortir une aide pour les profs pour expliquer les dangers du crédit, les dangers des contrats non lus, etc.?

C'est d'ailleurs ce que je lis entre les lignes de ce que tu dis. mais je ne vois pas pourquoi empêcher les organismes de crédit de faire de la pub ou de leur financer une contre publicité Que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités ou que les syndicats le fassent plutôt que de déclencher une grève alors que l'on était en train de négocier.

Anonyme a dit…

Peut-être me suis-je montré un brin tranchant mais j'ai déjà entendu assez de "s'il est pauvre, c'est de sa faute, il a qu'à pas s'endetter pour s'acheter une télé".

Je trouve que c'est facile d'accuser des gens à faible revenu d'essayer (parfois maladroitement) de vivre comme des personnes qui touchent un salaire raisonnable. Je pense que ça pourrait être moi, ça ne s'est d'ailleurs sûrement pas joué à grand chose.

Tout le monde ne peut pas s'acheter une voiture pour aller travailler et il est évident que les transports en commun sont la meilleure alternative aujourd'hui. Mais les chauffeurs aussi sont des travailleurs et ont droit à la parole.

Là où tu m'as bien compris, c'est pour tout le reste. Il est évident qu'une bonne part du budget semble mal alloué et le système entier mériterais quelques petites retouches. Les riches de plus en plus riche et les revenus moyens deviennent bas: Là, il y a un soucis. Au lieu d'aider son prochain, la tendance est à l'exploitation.