mercredi 25 juin 2008

Paiement des enseignants en décembre

Il est prévu dans le protocole d'accord:


"paiement du traitement de décembre en décembre des membres
des personnels de l’enseignement, la Communauté française, par la voix du Ministre-Président, sollicitera une nouvelle fois de la part du Ministre fédéral
compétent, l’introduction d’une dérogation aux dispositions fiscales afin d’éviter
tout préjudice pour ces membres des personnels"


Pour rappel, il y a de nombreuses années, l'Etat (ou était-ce déjà la Communauté Française?) a réalisé un tour de "passe passe" en payant le traitement des fonctionnaires le "premier" jour ouvrable de janvier.

Le résultat: 1/12 de la masse salariale a été reportée à l'année suivante.

une revendication légitime est d'être payé en décembre pour les prestations de décembre.

Le problème? Fiscalement ce traitement sera imposé au taux marginal (normalement 50% plus les impôts communaux) alors que s'il avait été payé depuis toujours la bonne année, il aurait été taxé à un taux marginal moins élevé (40% plus les impôts communaux)

Deux problèmes:
1. A vérifier: normalement il s'agit actuellement d'arriérés qui sont donc taxés au taux moyen de l'année antérieure (selon la situation fiscale, cela devrait être environ 25 % plus les impôts communaux). cela augmente donc la différence (environ 25% du traitement brut!). mais cela veut dire aussi que les fonctionnaires "gagnent" environ 20 % de leur salaire brut depuis des années...

2. Je ne vois vraiment pas comment légiférer en la matière. Une loi (même fiscale) doit être universelle. A moins d'en faire quelque chose de très compliqué pour éviter une faille qui permettrait à d'autres de "profiter du système" (par exemple payer une année sur deux le salaire en janvier...), c'est impossible.

Alors deux possibilités:
1. Si ce traitement est considéré comme arriéré, expliquer aux fonctionnaires qu'ils y gagnent environ 20 % de leur brut. Avec le risque de contamination. Tous les employés pourraient alors demander d'être payés plus tard pour gagner ces 20%

2. Rétablir la situation par 12ème. Chaque année, payer une avance sur salaire égale au 1/12 du traitement. La différence d'impôt serait faible.

mardi 24 juin 2008

Décret inscriptions recalé

Décidément, un très mauvais décret que certains continuent à vouloir défendre envers et contre tout!

lundi 23 juin 2008

Le Bac de § ème primaire: des fausses questions pour être sûr d'avoir de fausses réponses

Car que veut dire "trop difficile pour nos élèves"?


La vraie question est "Ce test permet il de juger la capacité des élèves à réussir en secondaire".

Si les résultats sont de 70 %, cela veut dire que ce test est encore trop facile, puisque le pourcentage de réussite en secondaire est inférieur (bien malheureusement) à ce score

samedi 14 juin 2008

Ne plus indexer les gros salaires?

La proposition de ne plus indexer les "gros salaires" est un débat intéressant.

En effet:
1. Si "gros salaire" est le salaire à partir duquel on paye le taux marginal maximum,ce sont les salaires à partir de 32.270 € par an, soit environ 2.650 € par mois...
2. Ce que l'on oublie (?) de dire, c'est qu'une augmentation de 2 % des salaires n'augmente le revenu disponible que de 1.4 % pour des salaires annuels de 20K€ ou 30k€.


Cela ne devrait pas occulter le problème de l'indexation es salaires.

En effet,
Si le prix d'un bien augmente, la demande devrait diminuer.
C'est la justification des accises sur les cigarettes, l'alcool, l'essence, etc.

Mais si l'augmentation d'un bien a comme conséquence l'augmentation des revenus disponibles, cette demande ne diminuera certainement pas.

Or, n'est-il pas souhaitable que la consommation de pétrole diminue?

De plus, l'augmentation des salaires doit être payée par quelqu'un.
1. L'Etat? C'est l'inverse. Une augmentation des salaires de 2 % augmente les recettes fiscales de plus de 2 % (à cause de la progressivité de l'impôt, sauf si les tranches sont indexées de la même manière)
2. Les entreprises? En partie. Mais en partie seulement. Vu l'augmentation de leurs coûts, elles n'ont que trois solutions: accepter une diminution de leur bénéfices, diminuer le nombre de travailleurs ou augmenter leurs prix. Dans la plupart des cas, ce sera une combinaison des trois.
Mais dans les trois cas, ce sera néfaste pour l'économie. La diminution des bénéfices rendra l'attrait de l'Investissement en Belgique moins grand, la diminution du nombre de travailleurs augmentera le chômage et l'augmentation des prix risque de relancer l'inflation.
3. Les consommateurs? Ce sera le cas si les entreprises augmentent leurs prix. On n'aura rien gagné. Au contraire puisque les impôts auront augmenté (voir 1)

Si l'objectif de garantir un niveau de vie acceptable pour tous est louable, il faut que les moyens utilisés remplisse l'objectif.

Ce qui ne semble pas être le cas avec l'indexation automatique des salaires. Dans tous les cas, le consommateur y perd.

jeudi 12 juin 2008

Les dppr, départs anticipés encouragé pour les profs

Comme absurdité, on ne fait pas mieux.

1. On manque de profs et on les encourage à partir le plus vite possible.
2. On manque d'argent et on en dépense sans compter. 2.5 % de la masse salariale, cela fait 2.500 profs, soit deux fois et demi plus que la mesure "extraordinaire" d'Arena qui annonçait...1.000 profs supplémentaires.

Et puis on s'étonne de la (mauvaise) qualité de notre enseignement!

Le coût de la centralisation étatique

Un appel d'offres.
Des PC trop puissants pour certains, pas assez puissants pour d'autres.
Open Office pour tous, coûts supplémentaires pour ceux qui veulent MS Office.

Si l'on avait fait confiance aux chefs d'établissements:
1. Tout le monde aurait pu s'équiper en 6 mois.
2. Tout le monde aurait eu le nombre et le type de PC qui correspondaient à leur besoin.
3. Cela aurait coûté moins cher.

Pour rappel, 26.000.000 d'euros pour 40.000 PC, soit un coût par PC de 650 €.
Ah, avec ce budget de 39.000 # dans mon école (x 60 car plus de 1.000 élèves), nous aurions pu installer 200 PC, acheter 10 écrans interactifs, 20 projecteurs multimédias, et aller manger au resto pour fêter ça.

Mais la vision socialiste est de se méfier de l'individu. Planifier à outrance.

Même si cela est contre productif.

Soyons positifs: les écoles wallonnes auront leurs PC. Cyberclasses ou autre. Avec ou sans Open Office, avec ou sans Microsoft Office, avec ou sans formation...

mardi 10 juin 2008

Le positionnement des partis

Dans sa dernière lettre électronique, Vivant positionne les partis selon deux axes: l'interventionnisme de l'Etat (opposé à la liberté individuelle) et la protection sociale.

Je ne sais pas comment ils ont positionné ces partis selon ces deux axes. Ce qui est clair, c'est qu'ils mettent en avant le fait que les décisions politiques ne sont pas seulement "plus ou moins de protection sociale" mais surtout "quels moyens pour y parvenir".

La protection sociale, la solidarité sont des choix philosophiques.
La liberté ou la contrainte aussi.

En économie, c'est du pragmatisme. L'Etat est-il capable de faire les bons choix? Est-il plus efficient que le marché?

Bien sûr, le marché porte en lui certains risques de dérive.
Et l'Etat?
Nos hommes politiques prennent-ils des décisions dans le souci du bien du pays dans le long terme ou bien dans la perspective des prochaines élections?

Demandez à nos hommes politiques belges pour voir!

La TVA et le prix des carburants

La baise de la TVA sur les carburants coûterait à l'Etat une centaine de millions d'euros.
10 € par personne, ce n'est pas le Pérou.

De plus, il faut comparer aux recettes de la TVA avant l'augmentation des prix. En effet, les recettes de la TVA augmentent lorsque le prix de l'essence augmente.

Est-il moral que l'Etat perçoive plus quand les prix montent à ce point?