samedi 28 novembre 2009

Honteux: controler les chomeurs. Stop!

Des communes se mobilisent contre le contrôle du chômage


Pour rappel, le chômage (en fait les allocations de chômage) a pour but d'aider les travailleurs qui sont sans travail involontairement et sont à la recherche d'un emploi.

Il est donc logique quand on donne plus de 10.000 € par an, que ces 10.000 € sont ponctionnés chez un travailleur qui se lève tous les matins pour travailler, qui doit subir le stress tous les jours, qui doit se former pour travailler mieux, qui craint de perdre son emploi, qui se fait reprocher sa fatigue et ses sautes d'humeur par ses proches.... et qui se voit prendre plus de la moitié de ce qu'il gagne par l'Etat.

Ce travailleur, il veut bien être solidaire. Et il peut se dire que s'il perd son emploi, il sera heureux de pouvoir lui aussi profiter de ces allocations... Mais surtout, il veut être sûr de na pas être exploité par un chômeur volontaire. Et le contrôle sert justement à cela.

Il serait donc normal que les syndicats défendent les travailleurs. En s'assurant que l'argent ponctionné soit bien utilisé. Ces syndicats qui considèrent tous les patrons comme des voleurs, considèrent que tous les chômeurs sont des anges. En effet :"La FGTB a toujours été opposée au dispositif de contrôle du chômage par l’Onem, expose Thierry Bodson, secrétaire générale de la FGTB wallonne.

Le problème est que la FGTB a été rejointe dans sa croisade par l’Union des villes et des communes de Wallonie.

Pour quelle raison les syndicats préfèrent-ils "défendre" les chômeurs plutôt que les "travailleurs"? Leur argument: le contrôle est inutile puisqu'il y a moins d'emploi. Ou encore: "cela coûte cher" (sic), sans voir les économies énormes engendrées par le nombre de chômeurs qui retrouvent un emploi. En effet, 62% des personnes exclues du chômage se débrouillent seules ensuite, puisque seulement 38% font ensuite appel au CPAS.

Tous ceux qui calculent le gain que les syndicats font avec les chômeurs indemnisés (en plus des cotisations syndicales), soit 320 € par an et par chômeur indemnisé, comprendront la vraie raison pour laquelle les syndicats n'aiment pas voir le nombre de chômeurs diminuer....

La Belgosphere

Cela fait quelques jours que le portail de la "Belgosphere" est apparu.

Après un peu de doutes, sur ce que cela pourrait apporter au paysage belge, sur la valeur ajoutée, sur l'utilité, je dois reconnaître que le site est bien tenu et que la sélection des blogs et des articles est qualitative.

Cela permet en effet de découvrir de nouveaux blogs et de pouvoir élargir sa vision des problématiques.

Ce billet n'est point sponsorisé, même si le présent blog est en bonne place sur ce portail :-)

mardi 24 novembre 2009

Ecrire n'importe quoi, facile

"Et si on me répond qu’un élève du libre coûte moins à la Communauté, je dirai que c’est parce que les parents y sont davantage mis à contribution, ce qui pose problème" déclare Pierre Galand, président du Centre d’action laïque (Cal), "d’un ton posé" dans La Libre.


Je veux bien. Mais il faudrait tout de même argumenter un peu différemment. C'est peut-être le cas dans certains quartiers de Bruxelles (mais les parents sont d'accord et ils acceptent de payer plus pour avoir un service de qualité... ce qui sous entend qu'ils ne trouvent pas ailleurs cette qualité).

Mais monsieur Galand ignore (plutôt feint d'ignorer) qu'il y a aussi pas mal d'écoles catholiques dans des quartiers défavorisés. Et que dans ce cas des activités sont organisées pour récolter les fonds nécessaires.

Il oublie aussi d'expliquer pourquoi, avec des moyens réduits, le catholique peut organiser un service aussi efficace que le SEGEC? Pourquoi n'y a-t-il pas de SEGEO? (équivalent du libre souhaité, espéré par Hakim Hedia, le président des associations de parents...de l'officiel...

Au lieu d'exiger un réseau unique, entendez la suppression du réseau libre, il serait peut-être (certainement) plus efficace de collaborer mieux. Le réseau libre est prêt à la faire. Mais certaines écoles de l'officiel refuse toute collaboration, par crainte de voir leurs élèves séduits par l'enseignement confessionnel...

Dommage. Le SEGEC fait un excellent boulot. Les écoles du libre et de l'officiel ont chacune leurs richesses. Des richesses qui augmentent encore quand on les partage...


samedi 14 novembre 2009

Chaque Wallon travaille pour 1,5 autres personnes

Je reconnais que j'avais commencé mon billet avec le titre de La Libre

"L’Etat finance près d’un emploi wallon sur deux"

La situation était alors comparable à Cuba. Mais en fait ce titre ne s'applique qu'au quaternaire (le secteur pas l'ère). Il faut reconnaître que c'est normal puisque les administrations, l'enseignement se trouvent dans ce secteur. le titre est donc un peu exagéré.
Pas autant que le commentaire de la RTBF repris judicieusement par le Grand Barnum: ". Ce dernier a augmenté de 85.000 postes de travail depuis 1993, occupant désormais 445% des travailleurs wallons."

Des chiffres effrayants sont parus sur le site du Forem

Le taux d'activité en Wallonie est de 57,2 %. Donc 57,2 personnes travaillent pour 43.8 personnes qui ne travaillent pas... Dont 11,8 chômeurs. (Forem)

Mais mieux encore: sur les 57,2 personnes qui travaillent, 12 sont dans l'administration! Donc, résumons:

Sur 100 personnes, 45 travaillent.

Leur salaire sert à payer 12 fonctionnaires, 12 chômeurs et 44 personnes inactives..

Cela veut dire que la richesse produite par 4 travailleurs doit être divisé en 10 parts....

Au fond, pourquoi travailler?

mercredi 11 novembre 2009

Le Grand Barnum: Faillite sociale ...

Un billet reprenant pas mal de concepts intéressants sur ette chute du Mur et la manière dont les politiques ont réagi.

Le Grand Barnum: Faillite sociale ...

Amusant d'ailleurs, de voir la joie unanime. Qui bien sûr est couplée avec les récupérations des uns et des autres.

Par exemple, l'ami Elio "Suggérant qu’on profite aujourd’hui de la commémoration du 20e anniversaire de la chute pour sensibiliser les plus jeunes à l’absurdité de la guerre, à l’absurdité de l’être humain lorsqu’il érige des murs,"

Euh, le Mur, il n'a pas été construit en 39, ni en 45. Il n'a été justifiée par aucune guerre. Ou bien Elio adhère à la raison officielle, à savoir un Mur construit pour se protéger des espions de l'Ouest?

Les armes propres et les autres

Voir aussi Le Grand Barnum
Voir aussi Le comble de l'hypocrisie


"Le ministre-Président s'est également défendu d'avoir commis une faute politique en prenant sa décision, au lendemain des élections, alors que le gouvernement était en affaires courantes.

Il n'aurait pas pu le faire avant, puisque la Commission d'avis n'a rendu son dernier avis que le 2 juin, ni après parce que les autorités libyennes auraient cassé le contrat pour non-respect des délais." (La Dh)

Ou l'art de manipuler. Rudy Demotte a attendu le lendemain des élections alors qu'il aurait pu annoncer sa décision la veille des élections. Cela aurait été "5 minutes de courage politique", les électeurs auraient eu l'occasion de sanctionner, dans un sens ou dans un autre une décision politique importante.

Au lieu de cela, Rudy Demotte a préféré la lâcheté politique. Dommage.

Par ailleurs, je lis sur Twitter

"eliodirupo Signez la pétition pour une interdiction mondiale des armes nucléaires ! http://twurl.nl/qbk2o7 "

et sur le site de cette pétition "La Belgique doit prendre sa place dans ce combat pour le désarmement nucléaire. C’est la raison pour laquelle j’ai déposé une proposition de loi interdisant en Belgique les armes nucléaires. Philippe MAHOUX,
Président du Groupe PS du Sénat de Belgique"

Y aurait-il des armes éthiques et d'autres?

"Chaos_Theory_Be @xaviereco Facile. Arme ethique: arme qui butte que des mechants. Arme pas ethique: arme qui butte des pas-mechants. Tu vois c est simple."

La différence?

On ne fabrique pas beaucoup d'armes nucléaires en Wallonie....

Comme quoi les grands principes...

mardi 10 novembre 2009

Bâtir autre chose

"Il faut maintenant bâtir autre chose, trouver un équilibre entre l’initiative économique qui manquait tant parmi les pays communistes, et la protection sociale qui est le propre des sociétés évoluées."

Qui diantre a pu bien dire cela?

Cela ne peut être qu'un libéral. Qui reconnaît la puissance de l'initiative individuelle. Un libéral, qui dans la juste continuité d'A Smith considère qu'il faut être solidaire.

Elio Di Rupo devient de plus en plus libéral. Va-t-il fusionner avec le PP?

dimanche 8 novembre 2009

Pere UBU censuré

Non, ce n'est pas à cause d'un de mes billets.

Pere UBU a été retiré de la vente vendredi "sur requête unilatérale, dans une procédure non contradictoire, à la demande M. Abbès Guenned, premier époux de Laurette Onkelinx, ministre de la Santé."

samedi 7 novembre 2009

Un décret qualité?

Dans le nouveau (ce n'est que le troisième, on devrait l'appeler décret 3.0.vert) projet de décret "régulant les inscriptions en 1ère secondaire", la ministre réussit un tour de force: prendre ce qui n'a pas marché dans le décret Arena (les files) et ce qui n'a pas marché dans le décret Dupont (tirage au sort)

Soyons bon prince: des améliorations concernant les priorités. Trois critères qui concernent vraiment l'enfant (handicap, parents sans résidence fixe ou enfant placé par le Juge de la Jeunesse). Les critères intelligents utilisés par les Flamands ne sont malheureusement pas repris (on préfère aller voir en Finlande comment cela se passe, les voyages sont plus agréables là-bas que chez nos voisins du Nord), par exemple le fait que l'enfant bénéficie d'une bourse, que la mère n'ait pas de diplôme supérieur ou encore que la langue parlée à la maison ne soit pas celle de l'école.

A ces critères qui peuvent expliquer des difficultés d'apprentissage, et donc qui désignent bien des enfants qui ont besoin de plus d'attention, notre ministère bureaucratique préfère la notion "d'école primaire moins favorisée". Est considérée comme "école moins favorisé" , l'école primaire qui accueille plus d'enfants habitant des "quartiers moins favorisés", cette définition venant de statistiques vieilles de plusieurs années. Un enfant venant d'une de ces écoles jouira de la priorité, alors qu'en enfant venant d'une école primaire qui a fait le choix d'une réelle mixité sociale ne jouira pas de cette priorité. On pénalise donc les écoles qui sont mixtes...Bravo pour l'équité.

La ministre réussit surtout un coup de maître: c'est le directeur d'établissement qui choisit entre les files et le Lotto. Et s'il choisit le Loto il peut choisir de "pondérer 6 critères" qui n'ont rien à voir avec l'égalité des chances, mais bien un recensement des demandes des uns et des autres. on y trouve dans le désordre (c'est le cas de le dire) une priorité pour les élèves venant de communes à facilité, d'écoles proches géographiquement, habitant plus près et l'immersion....

Comme pour le voile, le directeur d'établissement portera toute la responsabilité des choix qu'il fera.

Pourquoi ne pas améliorer la qualité de l'enseignement? Tout le problème vient de là: il n'y a pas assez de "bonnes écoles", il y a trop "d'écoles poubelles".

C'est tout à fait le système communiste. Au lieu de produire plus (de voitures, d'appartement, de biens d'alimentation, ...), le système communiste met en place un système de liste d'attente et de priorité.

Certains sont nostalgiques de la chute du Mur il y a déjà 20 ans. Et mettent à l'honneur les méthodes qui ont montré leur manque d'efficacité...

vendredi 6 novembre 2009

Islam réac

Parce que même cynique ou peut-être parce que cynique, je suis d'abord et avant tout un démocrate et soucieux du respect de l'autre.

C'est bien pour cela que je fais un lien vers le site du sénateur Destexhe et son livre "Lettre aux progressistes qui flirtent avec l'islam réac"


Et aussi un lien vers la carte blanche qui a été un peu à l'origine de cette lettre

Et enfin, une nouvelle carte blanche dans La Libre.

La démocratie demande de la vigilance.

mardi 3 novembre 2009

Encore un apophtegme d'Elio Di Rupo

Sur le blog du Grand Barnum est repris un tweet d'Elio Di Rupo

eliodirupo :
Je salue le travail des ministres socialistes qui ont évité un bain de sang social
Je suppose qu'Elio Di Rupo n'était pas encore au courant que:

L'emploi en Belgique se contractera davantage que dans l'Union

lundi 2 novembre 2009

Que fait l'Etat dans Belgacom?

"J'estime que l'Etat ne doit plus être juge et partie. Pour éviter les soupçons de parti pris, les pouvoirs publics auraient intérêt à ne plus être actionnaire de Belgacom."

Cette fois-ci, ce n'est plus moi qui le dis, même si j'ai déjà brièvement expliqué que je ne vois pas ce que l'Etat fait encore dans Belgacom.

Cette fois-ci, c'est le ministre de l'ICT Vincent van Quickenborne qui le dit dans Datanews...

Puisse-t-il être entendu!

Etre socialiste aujourd'hui

Ce n'est vraiment pas une sinécure...

Notre ami Elio Di Rupo nous avait déjà servi un opuscule assez amusant sur le thème "Etre socialiste aujourd'hui"

Le Grand Barnum me signale aujourd'hui un lien vers Le Pan où Paul Furlan est lui assez pathétique.

Je cite:
"Le Mur de Berlin est tombé, et donc une gauche forte ne veut pas dire le retour à l’État opérateur économique de tout, mais plutôt une conception de l’économie moderne, efficace, qui prône le travail et le talent, où d’un côté il y a le marché – que la gauche a fini par accepter et heureusement – mais d’un autre côté, cette économie de marché doit être régulée : la maximisation du profit ne peut pas être le but ultime d’une économie de marché. Le but ultime d’une économie de marché bien comprise, c’est la redistribution, c’est pouvoir aider ceux qui ont une famille moins aisée, qui ont connu des difficultés dans la vie, et ne pas les laisser au bord du chemin."

Le Mur de Berlin est tombé: ben oui. Et cela montre, plus pour lui que pour nous, que l'Etat opérateur économique c'est catastrophique. C'est bien lui qui le dit. Et donc on se demande comment il va s'en sortir...

Et bien il ne s'en sort pas le pauvre.

"une conception de l’économie moderne, efficace, qui prône le travail et le talent": c'est bien la conception (néo) classique de l'économie.

"cette économie de marché doit être régulée" : on est toujours bien dans la conception (néo) classique, comme déjà l'expliquait A Smith En effet, croire au marché implique deux choses: que chacun essaye de maximiser son bien-être par le travail (et non par la chasse aux allocations) et ensuite que ce marché est (tend ) être) parfait. Et donc le marché doit être régulé quand il n'arrive pas à être parfait de lui-même.

"Le but ultime d’une économie de marché bien comprise, c’est la redistribution": là , il s'emmêle les pinceaux, le pauvre. Le "but ultime"? L'économie de marché est une situation, une conséquence de plusieurs choses. Le marché n'a pas de but. A la limite on pourrait considérer que le but ultime de l'économie de marché est l'augmentation du bien être (personnel) ce qui a comme conséquence une augmentation du bien-être général. Et, justice soit rendue à Paul, la possibilité de redistribuer la richesse produite.

Mais l'économie de marché, c'est reconnaître que l'individu n'est pas un débile profond. Et que si on lui donne les moyens (en fait si on ne l'emmm* pas à longueur de journée, qu'on ne le taxe pas de manière diabolique), il augmentera son bien-être, et partant le bien-être général.

Et évidemment que l'économie de marché fait en sorte que "personne ne soit laissé de côté" (c'est pas la formule de D Reyndes, ça?). D'abord parce quand on est prospère on peut être généreux. Et ensuite parce que les pauvres, cela ne consomme pas beaucoup.

Il serait temps que la parti socialiste engage un ou deux consultants qui pourraient se former en économie et enfin expliquer au PS les concepts de base.

dimanche 1 novembre 2009

Revue des blogs

Un peu pris par le temps, ce qui est dommage avec tout ce qui se passe d'amusant pour l'instant, je fais une revue de blogs :-)





Le Grand Barnum: Mon Président m'a dit :
Twitter Side:
eliodirupo
Je salue le travail des ministres socialistes qui ont évité un bain de sang social

NB: Tweet authentique; ce n'est pas une blague.

Je me demande bien de quel pays il parle. Peut-être la France où les socialistes ont fait du bien à la France en n'étant pas élus...

Didier Donfut re à l'IGH à Mons

Brève: A la majorité des membres présents du conseil d'administration de l'IGH réuni hier soir à Mons, Didier Donfut a été élu président de cette Intercommunale.
Il est clair que cette nomination proposée par lui même dans les conditions connues de tous ne peut que poser problème à l'éthique politique et à la déontologie.

Le Conseil de déontologie interne au PS va-t-il se mettre en branle ?

Même plus étonné. Et c'est cela qui est grave.

Sondages: l’Olivier contre les libertés?


L’argument des flics de la pensée est que les sondages peuvent influencer le résultat des élections, sans offrir aucune garantie de fiabilité. Ce qui n’est qu’une autre façon de considérer que les citoyens sont trop cons pour ne tenir les sondages que pour ce qu’ils sont: des estimations, fondées sur des lois statistiques, des choix de l’électeur à un moment donné.

Energies renouvelables et rentabilité économique

Si l’on enfile maintenant le costume du chroniqueur économique, reconnaissons que les subventions aux énergies dites “renouvelables” se sont avérées jusqu’ici plus dispendieuses qu’utiles.

Que je mets en relation avec:

Taxe sur les banques: le client risque de payer

Les taxes sont toujours payées par ceux qui ne peuvent les faire supporter par d'autres.

Et avec

L'impôt juste est celui que l'on diminue

Quant aux impôts « incitants », ils profitent toujours plus aux personnes aux revenus les plus élevés, soit que la déduction se fait au taux marginal, soit que l'investissement nécessaire pour en profiter soit trop élevé pour les revenus les plus faibles.


Bonnes lectures :-)